Comme nous l'avons déjà écrit, les chutes d'objets sont l'un des risques les plus fréquents et les plus dangereux dans les emplois industriels, en particulier dans les tâches effectuées en hauteur.
Ces types d'accidents peuvent causer des blessures graves, des dommages à l'équipement et des perturbations opérationnelles, affectant à la fois la sécurité et la productivité. Des outils, des matériaux ou des composants structurels peuvent se détacher pour diverses raisons, telles que des défaillances de serrage, des conditions météorologiques ou une erreur humaine.
Un aspect qui aggrave ce risque est que la trajectoire des chutes d'objets n'est pas toujours linéaire.
Bien que l'on ait tendance à imaginer qu'ils tombent directement au sol, de nombreux objets peuvent être déviés lors de l'impact de structures, d'équipements ou même de personnes, augmentant considérablement la zone dangereuse.
Ce comportement imprévisible signifie que les systèmes de prévention et de contrôle doivent aller au-delà des mesures traditionnelles.
Impact des trajectoires irrégulières
- Les blessures peuvent survenir en dehors des zones à risque initialement délimitées.
- Les objets rebondissants peuvent causer des dommages supplémentaires à l'équipement ou aux infrastructures critiques.
- Il est plus difficile de concevoir des mesures de confinement efficaces lorsque la trajectoire de l'objet ne peut pas être prédite.
Calcul des zones d'exclusion
À la fin de cet article, nous vous laissons avec un outil de calcul qui a été développé par Energy Safety Canada.
Il s'agit d'une réponse aux questions soulevées sur la déviation et la trajectoire possibles d'un objet en chute libre s'il heurte un élément structurel avant de toucher le sol ou le toit.
Cet outil a été conçu pour éduquer l'industrie sur l'utilisation et les limites des zones d'exclusion, ainsi que sur la nécessité d'autres barrières préventives pour renforcer la capacité de sécurité de basculement.
Il est conçu pour fonctionner en conjonction avec le calculateur DropsOnline.org DROPS.
Il est idéal pour les applications où des zones d'exclusion appropriées peuvent être établies qui ne sont pas limitées par la conception et l'aménagement d'infrastructures ou d'équipements existants, tels que des plates-formes de travail surélevées, des échafaudages de construction, etc.
Cet outil ne détermine pas la probabilité d'une déviation (par exemple, un échafaudage d'impact), mais plutôt la probabilité qu'un objet puisse initialement heurter le sol après une déviation sur une surface ronde.
Par exemple, la distance du 75e centile signifie que 75 % des objets qui dérivent sur une surface ronde atterriront à cette distance. En tant que tels, les déflexions sur d'autres surfaces, telles que l'acier d'angle sur un derrick, généreront des distributions de probabilité différentes ; Par conséquent, déterminer les zones d'exclusion avec cet outil dans de tels environnements peut ne pas être approprié.
Limitations
Cet outil repose sur les hypothèses suivantes :
- Un choc se produit en hauteur (déflexion),
- L'objet est une sphère qui ne tourne pas,
- Chute statique (pas de mouvement initial vertical ou horizontal),
- Collision élastique (pas de perte d'énergie),
- Juste une déviation,
- La surface de déflexion est ronde, comme des tubes d'échafaudage ou des garde-corps,
- Le rayon de la surface de déflexion est petit par rapport à la hauteur de chute,
- Aucune résistance de l'air n'est présumée (la vitesse terminale, les impacts et tous les effets de navigation sont annulés) ;
- La distance projetée représente l'impact avec le sol et n'est donc pas la distance finale au repos.
En cas d'impact sur des surfaces dures, telles que du métal ou des matériaux élastiques tels que le caoutchouc, l'objet tombé peut rebondir ou glisser au-delà de la distance prévue.